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Vivre Yogi, un regard sur la vie

Le yoga connait un succès croissant et notamment en occident où il semble répondre aux attentes de plus en plus profondes de populations en quête de sens.

Vivre yogi, un regard sur la vie, une recherche d’unité avec soi-même au quotidien

Le yoga connait un succès croissant et notamment en occident où il semble répondre aux attentes de plus en plus profondes de populations en quête de sens. Rien d’étonnant à cela dans un monde où la recherche de la performance, de l’excellence parait toujours plus forte, dans un monde où les dérives de la production agro-alimentaire et de l’industrie pharmaceutique ne font que démontrer le cynisme d’un système économique phagocyté par le pouvoir des multinationales au détriment de la santé des individus et celle de la planète, dans un monde où les politiques de management en entreprise crée souvent de la souffrance au travail au nom de la maximisation des profits, dans un monde du « tout technologique » qui nous rive aux écrans et à la dictature consentie des réseaux sociaux, dans un monde où le stress, les problèmes de dos, les maux de ventre, les problèmes de sommeil sont devenus les douleurs quotidiennes du plus grand nombre comme les symptômes d’un mal être lancinant qui deviendrait notre fardeau, dans un monde anxiogène où les stratégies géopolitiques sous couvert de la politique du réel s’arrangent avec les principes éthiques les plus fondamentaux, dans un monde où les religions longtemps structurantes pour nos sociétés sont délégitimées par leurs excès, leur obsolescence, leur inadaptation aux avancées sociétales, dans un monde enfin qui pour tout cela à la fois nous éloigne de notre nature profonde et nous berce d’illusions à force d’addictions multiples, sport, alcool, drogues en tous genres, qui galvaudent nos émotions et notre rapport à la vie.

Le yoga peut en effet beaucoup apporter dans ce monde moderne où les conditions de vie créent de nombreux déséquilibres qui peuvent être utilement compensés par une harmonie du corps et de l’esprit.

Rien d’étonnant alors de constater que le yoga fédère de plus en plus d’individus comme s’il redonnait de la valeur aux choses, à la vie, à son rapport à soi et à l’autre. Parce notre quête spirituelle trouve dans les traditions du yoga pourtant millénaires une force et une modernité sans pareil, admettant un divin non dogmatique, non prosélyte, dans une pratique bien réelle faite de postures, de souffle et de respiration, de sons, de méditation, de lâcher prise. Parce que le yoga c’est l’union, l’intégration et qu’au delà de sa dimension hautement spirituelle pour qui en comprend la finalité véritable, il ne nie pas le corps dans le chemin de la libération qu’il nous invite à emprunter.

Le yoga s’il n’est qu’un, offre une multitude d’approches et de voies à suivre permettant à chacun de « se libérer de sa souffrance ».  Les textes fondateurs du yoga à l’instar des Yoga-Sutras de Patanjali sont assez parlants. Le yoga est souvent résumé aux asanas (les postures) et pranayama ( la respiration). Ce ne sont pourtant que deux des huit piliers qui sont définis et la dimension physique ou physiologique du yoga ne serait que trop restrictive et dénaturante. Le yoga n’est pas réductible à une gymnastique joliment exotique, c’est une philosophie plus profonde. On ne doit pas négliger yama, ces cinq principes qui éclairent le rapport aux autres, niyama, les cinq principes dans le rapport à soi, pratyahara, la maitrise des sens, dharana, la concentration, dhyana, la méditation et samadhi, l’état final d’unité. Et cependant, il ne faudrait pas non plus s’approprier ces principes comme des règles de conduite auxquelles il faudrait se soumettre aveuglément car le yoga c’est aussi le « lâcher prise ».

Le yoga est-il soluble dans l’Occident ?

Comment dés lors et dans l’environnement qui est le nôtre adapter sa pratique du yoga pour qu’elle corresponde à la fois aux contraintes fortes auxquelles nous sommes exposés, qu’elle trouve du sens à l’intérieur de cela sans pour autant nous éloigner de ce qu’est intrinsèquement le yoga ? Si de plus en plus de pratiquants se rendent en Inde pour approfondir leur connaissance du yoga, rejoignant des ashrams réputés pour y vivre l’expérience de la retraite, beaucoup sont contraints de vivre le yoga dans sa réalité occidentale.

Certaines formes de yoga comme, entre autres, le Jnana yoga, le yoga de la « Connaissance » ou le Bhakti yoga, le yoga de la « Dévotion »  paraissent inaccessibles d’accès pour nombre de pratiquants tant elles portent sur un engagement intense et des renoncements qui semblent incompatibles avec nos contraintes matérialistes. Cependant, faire du yoga sans mesurer pleinement ce qu’il sous-tend philosophiquement et spirituellement ne fait pas  complètement sens. En Inde, berceau du yoga, la culture est imprégnée de cette dimension spirituelle qui lui est constituante. Mais qu’en est-il en occident ? Comment « vivre yogi » en restant connecté à la réalité de notre environnement, en phase avec nos spécificités culturelle, historique, religieuse et philosophique ? Peut-on considérer que l’Occident matérialiste est mûr pour recevoir le yoga ?

« Pars en Occident, les gens sont prêts ».  C’est avec cette instruction que Swami Sivananda envoya l’un de ses plus proches disciples, Swami Vishnudevananda en occident en 1957 pour y enseigner de façon pratique la manière d’intégrer le Yoga dans la vie quotidienne pour une santé optimale. « Une bonne santé est une condition nécessaire à une pratique spirituelle », disait-il. « La santé est la vraie richesse  » était son mot d’ordre. Il enseigna comment les postures, une respiration correcte, une relaxation et une alimentation appropriées peuvent maintenir le corps fort, souple et plein d’énergie. Il enseigna la pensée positive et la méditation en tant que moyens pour trouver la paix intérieure et extérieure.  

Dans les années 50 toujours, Swami Sivananda déclarait à André Van Lysebeth, ce maitre belge qui fut un ambassadeur du yoga en Europe :  « En réalité, il y a plus de yogis en Occident que dans l’Inde actuelle. Ils apprécient mieux le message de l’Inde que nous ne le faisons aujourd’hui. Ils sont plus avides de connaître le yoga et le vedanta que nous ne le sommes. De nombreux Occidentaux pratiquent et sont des adeptes avancés. Certains ont même perçu ce message avec une telle intensité qu’ils sont devenus des sannyasins et se sont établis en Inde. Maintenant, c’est nous qui recevons notre inspiration d’eux. »

Pour rappel, si le terme sannyasin est employé aujourd’hui pour qualifier celui qui intègre la pleine conscience, la méditation au quotidien, c’est le terme qui à l’origine définit en sanskrit la tradition du sanatana dharma; un homme (ou une femme) qui a reçu l’initiation disksha de son Maître spirituel qui préside la cérémonie d’initiation monastique de sa lignée, officiée par un brahmane (prêtre).

Le sannyasin mène en principe une vie errante, passant de lieu saint en lieu saint, d’ashram en ashram, renonçant à l’action et consacrant sa vie à la réalisation du Brahman (la réalisation du Soi). Sans aller jusque là, l’exportation d’occidentaux vers l’Inde et leur engagement dans le yoga comme Swami Sivananda le décrit, leur intégration si profonde dans la culture et les écritures sacrées de l’Inde, au point de devenir  eux-mêmes des maitres spirituels, atteste de la porosité croissante entre l’Orient et l’Occident et du caractère universel de la philosophie du yoga.

La pratique du yoga et en particulier du Hatha yoga dans nos sociétés doit-elle se situer dans l’adhésion à une tradition aussi éloignée dans l’espace que dans le temps ? Doit-elle s’adapter à nos systèmes de valeurs au risque de perdre de son identité et de son authenticité ? Est-il possible de concilier les deux démarches et de vivre yogi en occident? Un yoga occidental fait-il sens en dehors du berceau dont il est originaire.

La figure de Krishnamacharya (1888-1989) est  aussi emblématique de cette occidentalisation du yoga. Considéré par beaucoup comme le fondateur du hatha yoga moderne, il a d’abord contribué à son développement en Inde en dehors des cercles fermés des ascètes. Mais il lui a surtout donné une perspective beaucoup plus vaste à travers ses successeurs: Sri K. Pattabhi Jois, BKS. Iyengar, TKV. Desikachar. En inventant séparément un yoga plus “épuré ” et personnel appelé à rayonner largement au delà du foyer culturel indien: l’asthanga vinyasa yoga, le yoga Iyengar et le viniyoga, dans la première moitié du XXème siècle, ils ont su dès les années 70 et dans un contexte post événements de 68 imposer le yoga en occident comme une « contre culture » qui par un curieux effet retour s’est développé en Inde sous une forme plus occidentalisée.

Adapter son yoga à sa réalité

Celui qui pratique le yoga régulièrement en Occident témoignera toujours de ses effets positifs non seulement sur le corps, mais sur le plan mental et énergétique. C’est toute la puissance du yoga. Si le yoga -Paris est loin de devoir se résumer aux postures et à la respiration, asana et pranayama n’en restent pas moins porteurs de changements rapides en terme de bien être. Une pratique régulière insuffle assez vite une perception du Monde et de la vie empreinte de respect de soi et des autres.

Ceux qui ont une approche superficielle basée sur le seul aspect physique de la discipline, parfois même sur la performance physique, gymnastique, passent à coté du yoga et ils pourraient très bien se faire mal.

Mais la plupart des pratiquants en comprennent rapidement toutes les voies d’exploration et c’est l’une des bases du yoga. La méditation, le son, au même titre que les postures et la respiration fondent de manière assez consubstantielle et de façon très accessible, les conditions d’une transformation physique et psychologique qui modifie notre rapport au corps, au temps, aux autres et à l’espace sans bouleverser nécessairement pleinement notre vie, du moins en lui permettant de trouver place dans nos vies occidentales. Il est assez fréquent pour ne pas dire systématique par exemple qu’en se mettant à suivre des cours de yoga, on ressente le besoin de changer son alimentation, son rapport à l’alcool ou à la cigarette si l’on est fumeur.

Prenons l’exemple d’un sujet récurrent. Faut-il être végétarien pour faire du yoga ? Voilà une question simple et courante. On peut vouloir être végétarien pour des questions de goût, d’éthique ou de morale mais s’imposer un principe radical d’interdiction est finalement assez contradictoire avec l’équilibre que le yoga suggère. Pourtant, si les pratiquants sont loin d’être tous végétariens voire vegan, en apaisant le mental, les changements physiques et émotionnels se font ressentir, presque naturellement et le désir de viande sans disparaitre complètement par la force d’une quelconque volonté ou discipline imposée s’estompe de lui même.

Si l’on est totalement yogini et au non du principe de non violence (ahimsa), autrement dit le refus de la violence sous toutes ses formes, la plus évidente et radicale étant de ne pas tuer (même s’il y a plus derrière ce concept), on ne va pas manger d’animaux. Encore une fois tout est une question d’équilibre. Plus on avance dans sa pratique, plus on explore les voies nombreuses du yoga -Paris et plus on ressent le besoin d’amorcer des changements dans sa vie quotidienne et dans sa relation à l’autre.

Il ne s’agit pas d’effrayer les béotiens, « on ne tombe pas dans le yoga comme on tombe en religion », car le yoga s’il a une dimension spirituelle et philosophique, n’a pas de dimension religieuse au sens propre du terme. Mais incontestablement, le yoga modifie notre perception du monde dés lors qu’on se laisse porter et qu’on accepte de considérer que trouver l’apaisement revient à se rapprocher de sa vraie nature, de tendre vers l’état d’unité, le samadhi.

Le yoga permet de nous connecter à notre énergie sans avoir nécessairement à réaliser des postures à la perfection. En la réveillant et en la remettant en mouvement de façon douce et progressive, on parvient à relier le corps, l’esprit et l’âme. Les bienfaits ressentis sont aisément perceptibles, quel que soit le niveau de pratique, quel que soit son âge, quel que soit sa morphologie et il est finalement assez cohérent d’adopter rapidement une hygiène de vie sans aucune forme de radicalité.

Tout le monde n’aspire pas à de venir yogini, à partir en Inde mais on peut « vivre yogi » en intégrant le yoga dans sa réalité quotidienne tant sur le plan physique que sur le plan métaphysique.

« Vivre yogi »

« Vivre yogi » n’exige pas nécessairement un engagement total et le renoncement, cette recherche de l’unité avec soi-même passe par des petites choses qu’on peut accomplir au quotidien.  

Une pratique régulière

On peut faire du yoga partout. Au delà des cours de yoga qui peuvent être des rendez vous avec un professeur, un maitre, une voie du yoga spécifique,  on peut en faire chez soi, sur une plage, dans un jardin. Le yoga peut littéralement nous accompagner au quotidien. Dés lors qu’on a été assez formé, on peut pratiquer seul même sur un temps réduit, à plusieurs moments de la journée même si le matin est un moment idéal. Ces moments de la journée que l’on consacre au yoga deviennent l’occasion de se rapprocher de soi-même, au milieu de tous les aléas et les dispersions de la vie quotidienne. Dés lors que le yoga s’installe dans notre quotidien, il devient un acte constituant de notre ressourcement et peut nous aider à mieux vivre la vie sociale et familiale. Ce que je fais sur le tapis va ensuite se transfuser dans ma vie de tous les jours, hors du cours de yoga, hors de ma pratique personnelle.

Une connaissance des différentes voies du yoga

« Vivre yogi » c’est comprendre les différentes voies du yoga et ne pas se cantonner à une seule pratique. Le yoga est Un et multiple.  Rappelons le, il y a quatre voies principales dans le yoga : avec le Karma yoga (la voie de l’action), le Raja yoga  (la science du contrôle mental),  Le Jnana yoga (la voie de la connaissance) et le Bhakti yoga (la voie de la dévotion). Il y a également selon les sutras de Patanjali, huit branches (Ashtanga) dont les quatre premières (yamas et nyamas, asana, pranayama) correspondent au Hatha Yoga que la plupart des gens pratiquent.

Il existe des formes encore nombreuses qui se déclinent comme le Vinyasa Yoga ou Ashtanga Vinyasa yoga un yoga dynamique -Paris, le Kundalini Yoga, le Yin Yoga … Bref, « vivre yogi », c’est prendre la mesure de toute l’étendue du yoga et explorer ses diverses strates.

Une conscience du souffle

C’est le quatrième échelon des yoga-sutras de Patanjali, l’une des oeuvres fondatrices du yoga, c’est l’énergie vitale et spirituelle qui anime les êtres dans la Prashna Upanishad. Le rôle de pranayama est de purifier les sens de perception, le mental et les nadis de l’individu. En s’appuyant sur les origines sanskrites du mot, pranayama prend étymologiquement deux sens. Il se compose de prana (souffle) puis de yama (maîtrise) qui signifie « contrôle du souffle » ou bien on le découpe en deux mots, prana (souffle) et ayama (extension) ce qui donne alors « allongement du souffle ». La pratique du pranayama est un rituel quotidien en Inde. Dés le matin on le pratique. Son but premier est d’ouvrir la poitrine, de purifier le sang et  de redonner leur tonicité à l’ensemble des organes internes. Il permet ensuite de sanctifier le corps.

Intégrer cette conscientisation du prana est indispensable pour « vivre yogi » et peut dans tous les instants de la vie nous servir à retrouver l’équilibre. Bien respirer ne va a priori pas de soi. Car si nous sommes biologiquement équipés pour une respiration optimale, nous sommes aussi faits de pensées et d’affects, notre respiration est directement liée à nos émotions. Comme nous sommes les seuls êtres vivants à pouvoir agir sur la fréquence et l’amplitude de notre respiration, la première chose à faire est d’abaisser sa fréquence respiratoire pour faire baisser le stress. Mais une bonne respiration peut faire bien plus. Régulation du système cardio-vasculaire, abaissement de la tension artérielle, renforcement des défenses immunitaires, rééquilibrage de l’acidité sanguine… La fréquence moyenne est de quinze respirations par minute. Chez des personnes plongées dans un état méditatif, elle descend à six.  

Méditer tous les jours

L’état de méditation peut être atteint de diverses manières mais le yoga constitue un biais très efficace. L’état de méditation ne s’acquiert pas par la seule volonté mais par une pratique concrète d’exercices que les combinaisons de postures (asana) et de respirations (pranayama) du yoga favorisent.

Qu’on utilise des sons précis comme les mantra yoga ou Japa Yoga, qu’on utilise la visualisation d’une image, la concentration sur un point fixe, sur le souffle, on s’appuiera toujours sur la respiration. Les exercices de respiration yogiques, nous enseignent comment contrôler cette respiration dont le rôle est primordial pour augmenter la concentration qu’exige la méditation et dont la pratique régulière apporte une profonde paix intérieure.

Celui qui sait méditer, peut méditer chaque jour en différentes moments. Pour nous aider à redevenir témoin de ce qui se passe dans notre monde réel et refuser d’être l’esclave de nos émotions.

Être présent à soi-même

Souvent, on oppose le fait d’être conscient de soi à la nécessité de s’occuper des autres ou de son travail. Cette dichotomie est infondée. Plus on est présent à soi plus on peut aider les autres et faire les actions avec des qualités incomparables. La conscience de soi génère une profonde sensibilité et une grande faculté de concentration. C’est le sixième échelon de Patanjali qui se nomme dharana, et se traduit par « concentration » . Nous devrions apprendre à être conscient et détendu au sein même de l’action, à ne pas faire plusieurs choses en même temps et à vivre le présent tel qu’il est, avec les gens qui nous entourent.

Qu’elles soient agréables ou non, de fortes émotions nous assaillent fréquemment au quotidien (naissance, mariage, décès, maladie, licenciement…). Les émotions, on ne peut rien y faire, elles sont là, elles nous traversent et nous rendent humains. Elles ne sont pas en elles-mêmes négatives ou positives, mais ce sont nos réactions face à ces émotions qui sont déterminantes. « Vivre yogi » c’est en avoir conscience et prendre du recul, ne plus « démarrer au quart de tour » et à avoir des réactions plus mesurées : en apaisant le système nerveux par la relaxation et la méditation ; en apprenant à s’observer sans jugement.

Décloisonner sa vie

Il n’y a pas un côté de l’existence qui est spirituel et un autre social qui consisterait à devoir assumer des connexions sociales obligatoires. Tout ce que nous vivons est digne de notre recherche et peut être utilisé pour progresser par rapport à soi. Il est nocif de scinder, comme on le fait souvent, le travail et les temps de loisirs. C’est une vraie déperdition du temps car nous passons dans ce cas une grande partie de la vie à attendre des temps meilleurs et à souffrir à l’intérieur de cette frustration. La souffrance, puis l’habitude de la souffrance, sont des obstacles insurmontables à qui cherche l’harmonie intérieure.

Nos relations aux autres doivent être saines et mutuellement bienfaisantes en toutes circonstances.

 Il est possible de vivre en harmonie avec soi-même en étant vrai, en recherchant cette vérité propre qui n’appartient qu’à nous même. En d’autres termes, on ne doit pas s’obliger ou se faire violence pour accepter quelque chose ou quelqu’un.

Adopter un mode de vie sain

Nous en parions précédemment en citant l’exemple de la viande. Beaucoup de problèmes naissent de notre style de vie et de l’alimentation. Chacun devrait s’interroger sur la façon dont ses journées sont organisées, l’heure du coucher et du réveil, le nombre de repas et la façon de les prendre, la nature des aliments… Le yoga -Paris n’impose pas de normes, nous avons le droit de vivre comme nous l’entendons. Mais nous devons savoir ce qui nous fait du bien et accorder au mieux notre manière de vivre.

« vivre yogi » c’est refuser les excès, les environnements pollués, limiter ses conduites à risques ( tabac, alcool, drogues, médicaments – sauf impérative nécessité bien-sûr-), avoir un bon sommeil, une activité physique respectueuse de notre corps, une alimentation saine. La science ayurvédique est à ce titre cohérente car elle considère que le bonheur et le malheur résultent respectivement de l’état de santé ou de maladie de la personne. Beaucoup de preuves médicales attestent qu’une alimentation végétarienne équilibrée est extrêmement saine. Elle fournit au corps les protéines, minéraux et vitamines nécessaires à son bon fonctionnement. Statistiquement, le nombre de crises cardiaques, attaques cérébrales, problèmes de rein et cancers est plus bas parmi les végétariens. Ces derniers jouissent d’un système immunitaire plus fort et ils sont moins enclins à devenir obèses que ceux qui mangent de la viande.

C’est dans la pratique régulière, assidue, approfondie que nous expérimentons, avec nos sens, le fondement de ces principes. La pratique n’est pas tout le yoga, mais pratiquer, c’est tout. Cette pratique peut ne pas être asana mais une méditation, une marche, avoir l’esprit yoga à tous moments… l’essentiel est qu’il s’agisse d’une pratique faite de manière régulière et avec concentration, dans laquelle, peu à peu, l’on verra s’exprimer ces principes.

Vivre selon l’esprit du yoga c’est ça « vivre yogi ». Un art de vivre.

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