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Les bienfaits du yoga pour la santé mentale

Le yoga n’est pas une thérapie mais il est profondément thérapeutique. Ses bienfaits pour le corps physique sont nombreux mais ils sont aussi considérables pour notre santé mentale.

Yoga et santé mentale

Le yoga n’est pas une thérapie mais il est profondément thérapeutique. Ses bienfaits pour le corps physique sont nombreux mais ils sont aussi considérables pour notre santé mentale.

Être en bonne santé mentale signifie que nous sommes en mesure d’utiliser à bon escient nos capacités émotionnelles qui sont ébranlées par notre vie familiale, sociale et notre vie au travail. Lorsque nous faisons des expériences négatives dans une ces sphères de notre existence, lorsque des causes physiologiques entrent en ligne de compte, notre santé mentale peut se détériorer.

Nous sommes alors envahis par nos pensées à chaque moment de notre vie. Nous en avons des milliers chaque jour sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle, de pouvoir et dont la majorité sont des pensées négatives qui empêchent le développement d’énergies positives. C’est d’ailleurs dans le sommeil profond que nous guérissons le mieux car nos pensées cessent de nous importuner, le mental n’intervenant alors plus dans le processus. Nous sommes trop occupés le reste du temps à agir, penser et devenir. Le yoga nous ramène à l’état d’être, ici et maintenant comme si l’on devenait un océan de conscience pure. Il faut se débarrasser des désirs inutiles pour préserver la stabilité de l’esprit mais aussi sa flexibilité. Il faut célébrer la vie, se développer, incarner le développement.

Ce sujet intéresse de plus en plus les scientifiques et il existe aujourd’hui des centaines d’études sur l’impact du yoga-Paris sur la santé mentale. La pratique du yoga aiderait les dépressifs et les insomniaques à retrouver le moral. Elle pourrait même leur permettre dans certains cas de se passer de médicaments : son effet calmant serait comparable à celui de la psychothérapie ou des antidépresseurs. En effet, le yoga semble avoir des effets positifs sur des facteurs déterminants dans la santé mentale : le  cerveau, les neurotransmetteurs, les lipides, …

Les chercheurs pensent même que sa pratique intensive pourrait aider les personnes atteintes d’hyperactivité, voire de schizophrénie.

Des troubles psychiatriques et des maladies mentales en hausse

Dans un monde matérialiste, la vie des gens se focalise souvent sur l’extérieur. L’accès aux biens matériels devenant une obsession, il nous écarte du sens profond de l’existence, il phagocyte notre capacité à nous rendre autonome dans notre accès au bien être, il étouffe nos émotions qui sont prêtes à exploser. La négativité prend le dessus, nos joies sont surdimensionnées, explosives, ponctuelles et fréquemment le fruit de satisfactions de courte durée qui nous bercent d’illusions quant au bonheur ressenti. L’absence de travail intérieur conduit à une forme de permanence du doute, un flou dans notre identité qui peine à déterminer ses contours.

On rencontre les troubles de l’humeur tels que les épisodes dépressifs voire les troubles bipolaires alternant états de dépression et phases maniaques. Des troubles qui se caractérisent par un fort sentiment de désespoir, de sommeil agité, de fatigue chronique ou même des pensées suicidaires.

On identifie aussi les troubles de l’anxiété qui se traduisent par des phobies, des états de panique, les troubles de la personnalité qui se traduisent par de fortes difficultés d’intégration sociale.

Il existe évidemment des pathologies mentales plus graves encore comme la schizophrénie qui se caractérise par des distorsions de la perception de la réalité. Nous reviendrons sur ce point.

Passer par le corps pour parvenir au mental

Il serait mensonger de dire que le yoga est un remède miracle contre ces pathologies mentales mais on sait qu’il peut atténuer nombre de leurs effets secondaires et qu’il participe d’un retour à l’harmonie. Le yoga en occident galvaude parfois les principes fondamentaux du yoga. Certains pratiquants ont ainsi tendance à aborder le yoga en se focalisant sur sa dimension physique quand la dimension spirituelle devrait être primordiale. On commence par le corps et on se bloque dans le corps car le corps devient le but en lui-même, mais le but est de passer par le corps pour parvenir au mental. Les postures (asanas) dont les vertus thérapeutiques sont nombreuses, lutte contre le mal de dos, meilleure qualité de sommeil, baisse de la tension artérielle, renforcement de notre immunité, ne feront totalement sens que dés lors que notre équilibre mental est assuré car il garantira un état de spiritualité visant à harmoniser le corps et l’esprit.

En effectuant des postures physiques de yoga, beaucoup de gens font l’expérience de montée d’émotions. Certaines postures (asanas) couplées à la respiration (prana) libèrent en effet nos nombreux points de blocage émotionnels. Cela explique parfois pourquoi nous pouvons nous mettre à pleurer a priori sans raison objective. Notre corps accumulant les effets du stress et enfermant de façon somatique une partie de nos contrariés, de nos tabous, de notre mal être psychologique. On retrouve après coup une grande paix intérieure qui envahit leur corps et leur esprit.

Réduire l’anxiété

Les raisons de notre anxiété sont nombreuses et d’une banalité telle qu’on finit par ne plus être en mesure d’établir un lien entre ce qui nous préoccupe au quotidien et nos états de stress et de mal être psychologique. Les événements majeurs de la vie – déménager, se marier, avoir des enfants – ou la routine du quotidien, les embouteillages, les factures à payer, les conflits familiaux ou avec notre entourage nous préoccupent au point que nous ne somme plus en mesure de penser librement et d’accepter qu’il nous arrive aussi des choses positives. La vie quotidienne et ses aléas nous submergent donc et nous nous « noyons » souvent dans un océan de préoccupations diverses, problèmes professionnels, difficultés relationnelles, familiales, charges émotionnelles trop fortes et contradictoires, éternelle quête de sens.

L’anxiété génère des sentiments parasites, des émotions délétères qui engendrent des colères incontrôlées, de la frustration, de la jalousie. Or, l’anxiété n’a pas qu’une dimension mentale, elle se répercute de façon parfois violente sur le corps : augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle, des tensions musculaires, des maux de ventre ou de dos. La qualité du sommeil est altérée et cet état de fatigue psychologique a parfois un effet paralysant. On perd l’envie de bien s’alimenter, on s’isole et on se ferme aux autres comme dans les états dépressifs auxquels les situations d’anxiété sont souvent associées. L’anxiété est comme un sentiment indéfinissable d’insécurité. Elle rend l’esprit agité : en étant anxieux, je rumine, je ressasse sans cesse les mêmes choses. Physiquement, la personne anxieuse n’est pas très présente, ses mouvements sont rapides et saccadés.

Le yoga-Paris permettrait de réduire l’anxiété car il influerait sur les niveaux de GABA de notre cerveau. Le GABA est l’acide y-aminobutyrique. Un messager chimique très répandu dans le cerveau qui a pour fonction naturelle de diminuer l’activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe. Certains chercheurs pensent en effet que le GABA servirait entre autre à contrôler la peur ou l’anxiété qui se manifeste par une surexcitation neuronale. Cette hypothèse est renforcée par le fait que les médicaments utilisés pour diminuer l’anxiété comme le Valium ou le Librium se fixent sur le même  récepteur que le GABA. L’action de ces médicaments que l’on classe dans la famille des benzodiazépines, va dans le même sens que l’action naturelle du GABA. Autrement dit, ils aident le GABA à diminuer encore davantage l’activité nerveuse. Voilà pourquoi ces molécules contribueraient à nous calmer. L’alcool peut procurer aussi cet effet calmant mais on sait non seulement que les effets sont temporaires mais qu’il est comme les benzodiazépines vecteur d’effets secondaires indésirables. Le yoga apparait ainsi comme une solution sans nocivité pour relever le taux de GABA.

C’est ce qu’ont mis en évidence des scientifiques de l’université de Boston. Le yoga soulagerait ainsi les troubles de l’humeur et de l’anxiété. Son effet serait plus bénéfique encore que celui d’autres formes d’exercice pourtant réputées pour leurs effets effets apaisants comme la marche.

Yoga et dépression

Bien que répondant à des critères précis, (échelle de dépression de Hamilton), il n’existe pas de « dépression » uniforme, mais une multitude d’aspects de ce trouble, allant de la fatigue, à la déprime ou dépression, ou mal être, en passant par les troubles de l’humeur ou le burn-out…

La dépression est un trouble mental marqué par la tristesse, un désintérêt pour les activités qu’on aime d’habitude, une perte de l’estime de soi. Physiquement, la personne qui souffre de dépression bouge lentement et se sent rapidement fatiguée. On peut parfois souffrir des deux à la fois : être anxieux avec une dose de dépression, ce qui peut donner un corps fatigué mais à l’esprit agité, ou inversement, un corps superactif mais un esprit mou et passif. Les cinq point principaux qui caractérisent la dépression sont : une baisse d’envie (atonie, fatigue), une baisse du plaisir (tristesse, douleur morale, baisse de l’estime de soi), une baisse de la concentration (troubles de l’attention, de la mémoire) et des capacités cognitives, une baisse de contrôle émotionnel (pleurs, labilité émotionnelle, anxiété), une désynchronisation des rythmes avec troubles du sommeil, hypersomnie), et un fréquent retrait social.

Le yoga-Paris et les exercices de respiration ont un effet direct sur le système nerveux. Notre cerveau fonctionne mieux. Les asanas du yoga sont une manière très efficace de lutter contre le traumatisme de la tristesse et la panique lente de la douleur. En 2017, près de 8 % des français de 15 à 85 ans ont connu un épisode dépressif dans l’année écoulée. Les antidépresseurs et les psychothérapies sont en général efficaces, mais près de 60 % des patients restent déprimés après un an de traitement et le taux de rechute dans les 5 ans est supérieur à 50 %. Des traitements alternatifs sont nécessaires. Le yoga en fait partie. Les asanas et la respiration stimulent les chakras et les nadis (les canaux à travers lesquels l’énergie s’écoule).

Plusieurs études ont montré qu’il intervient sur l’organisme en régulant entre autres l’inflammation et la libération d’hormones et de neurotransmetteurs comme nous l’avons vu avec le GABA. Les études montrent également que les gens qui cumulent traitement et pratique du yoga ont au final beaucoup moins de symptômes dépressifs que ceux qui suivent uniquement un traitement.

Autre aspect primordial, les pratiquants du yoga retrouvent grâce aux séances une vie sociale correcte, elles forcent l’action et donnent le sentiment d’être en meilleure santé. Un parallèle peut d’ailleurs être établi avec la marche en groupe qui présente des vertus socialisantes similaires au yoga. Les personnes qui pratiquent la marche en groupe dans la nature ont moins d’épisodes de dépression, perçoivent moins de stress et d’affect négatif et ressentent un meilleur bien-être mental.

Yoga et schizophrénie

La schizophrénie est un trouble mental caractérisé par une répartition des processus de la pensée et de la réactivité émotionnelle. Elle se manifeste le plus souvent par des hallucinations auditives, des délires paranoïdes ou bizarres, ou un discours et une pensée désorganisés, et elle est accompagnée par un dysfonctionnement social ou professionnel significatif.

La schizophrénie nécessite un traitement à vie et cela même lorsque les symptômes ont disparu. La médication reste le traitement incontournable agissant directement sur le cerveau mais non dépourvue d’effets secondaires. Quant à la prévention elle se résume à un traitement précoce.  

La plupart des personnes atteintes de schizophrénie ont besoin de beaucoup de soutien dans la vie quotidienne pour supporter leur maladie, cela peut inclure des techniques de relaxations, telles que la méditation et le yoga. Si la prise de médicaments est indispensable pour soulager les symptômes et permettre aux schizophrènes de mieux appréhender le monde extérieur, les traitements psychosociaux sont indispensables pour améliorer leur vie sociale et professionnelle. Ils les aident à retrouver leur motivation, à mieux communiquer, à affronter les tâches de la vie quotidienne et à lutter contre la solitude et l’exclusion. Le yoga n’est pas une thérapie, ni un remède miracle à tous nos problèmes, nous l’avons dit, mais ses atouts thérapeutiques semblent intéresser de plus en plus de spécialistes en santé mentale. Ce peut être un support supplémentaire. Une voie qui reste à explorer.

Les troubles psychiatriques sévères

Si les effets du yoga sur l’anxiété et la dépression voire la bipolarité ou la schizophrénie semblent extrêmement bénéfiques et peuvent être des compléments remarquables aux traitements allopathiques, à la pharmacologie dont le recours est parfois essentiel,  il est plus complexe de cerner les bienfaits du yoga pour des pathologies plus lourdes dont sont atteints les psychopathes. Le docteur et chercheur Shannahoff- khalsa, enseignant de Kundalini Yoga depuis plus de 30 ans, une autorité dans le monde des thérapies alternatives pour les troubles psychiatriques, a croisé ses connaissances yogiques et scientifiques, avec des études cliniques qui montrent comment la science ancestrale du Kundalini Yoga peut être efficace pour le traitement des troubles psychiatriques. Un psychopathe est une personne insensible, manipulatrice et n’éprouvant aucun remords. Il est dépourvu d’empathie, ce qui est contradictoire avec les principes mêmes du yoga qui convoquent justement notre empathie.

Des études cliniques montrent ainsi que lorsque les psychopathes les plus avancés imaginent une souffrance leur étant infligée, une réponse typique est observée dans les régions du cerveau impliquées dans l’empathie. Les psychopathes sont bien sensibles à la pensée de la douleur dés lors qu’ils en sont les victimes. Quand cette souffrance est infligée à d’autres personnes, les régions impliquées dans l’empathie ne s’activent pas correctement chez les profils hautement psychopathes.

Pire, quand ils imaginent la souffrance des autres, les grands psychopathes présenteraient une réponse accrue dans le striatum ventral, une aire impliquée dans le plaisir : imaginer la souffrance des autres devenant pour eux une source de plaisir. La souffrance d’autrui ne les incite nullement à leur porter secours. Les chercheurs ont observé que les aires où naît le sentiment d’empathie (le cortex insulaire et l’amygdale) n’étaient pas connectées aux régions importantes dans la prise de décision comme le cortex orbitofrontal, et le cortex préfrontal ventromédian. Les psychopathes sont donc incapables de décider d’aller aider une personne en détresse.

La pharmacologie s’attache à restaurer les connexions nécessaires à l’empathie pour que les psychopathes convoquent les bons circuits neuronaux lorsqu’ils sont confrontés à la souffrance des autres mais on commence à considérer que les thérapies cognitives pourraient rétablir les connexions manquantes et le yoga semble pouvoir mobiliser nos performances cognitives.

La méditation au coeur du yoga

La méditation nous l’avions abordé dans un de nos précédents articles purifie l’esprit. Elle ouvre des voies nouvelles dans la gestion de ses émotions. L’esprit est plus lucide, plus spacieux. Elle augmente les capacités de concentration via une régularisation de la respiration, elle apporte plus de vivacité d’esprit et favorise une meilleure mémoire. On prend aisément plus de distance avec l’agitation qui nous entoure, on fait mieux face aux situations difficiles et cet état de quiétude favorise notre rapport à l’autre. L’exercice de la méditation permet d’atteindre une équanamité des émotions, c’est à dire une égalité d’humeur. Le yoga augmenterait simultanément nos performances cognitives.

Le yoga n’est pas un remède miracle contre les pathologies mentales mais il peut en complément de thérapies cognitives ou de la pharmacologie quand elle s’impose, fournir des outils qui ont une véritable dimension thérapeutique. Votre professeur de yoga s’il est compétent ne rejettera jamais la pertinence d’un traitement ou le diagnostic du médecin auquel il ne devra jamais se soustraire. Le yoga ne soigne pas le cancer mais les cancérologues les plus avertis vous diront que le yoga en participant du mieux être d’un patient peut être associé à un protocole de soins.  Un professeur de yoga qui nierait la validité d’un traitement prescrit serait suspicieux. En matière de santé mentale, les psychothérapies comportementales et cognitives, qui apprennent aux patients à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent, peuvent être, on ne le conteste plus aujourd’hui, particulièrement utiles. Le yoga, et de nombreuses études l’attestent, peut également trouver sa pertinence.

Le yoga, un art de vivre.

 

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